Nos chèvres lorraines

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Pourquoi des chèvres Lorraines ?

Par passion et plaisir avant tout.

Déjà passionnés de chèvres, lorsque nous avons découvert une chèvre rattachée à notre région nous avons été tentés de l’inclure dans notre effectif. On a laissé murir un peu, on a pris les renseignements, on en a parlé et on a craqué. On ne le regrette pas. Sa jolie robe herminée (gris blanc moucheté) donne de la diversité à notre troupeau. Le bouc lorraine donne aussi de jolis mélanges avec nos chèvres alpines et saanen ce qui donne des petits aux couleurs diverses et variées.

Nous avons, grâce à l’association des amis de la chèvre lorraine et à ses adhérents, pu nous procurer nos 2 premieres chevrettes lorraines Eden et Euridie, puis 2 boucs lorrains A adulte et un jeune tres prometteur et bien representatif de la race au niveau de la couleur et de la longueur de ses poils. Voilà comment nous avons pu j’espère demarrer une belle et longue hisoire avec cette chèvre représentative de notre terroir et région en souhaitant qu’elle devienne une race connue et reconnue pour la région lorraine.

L’Association des amis de la chèvre Lorraine

Partant d’une poignée de personnes en 2007, rejointes tous les mois par des personnes souhaitant participer à la dynamique autour de ce petit bout de patrimoine biologique et culturel de l’Est de la France. Siege social : ENSAIA Nancy.
Environ 60 éleveurs, amateurs et particuiers ont adhérés et participent ainsi à relancer la chèvre lorraine dans le but de sauvegarder la race et de développer la population.
Le nombre de caprins augmente également même si la chèvre de Lorraine reste toujours une des plus petites populations caprines françaises.
L’association permet le référencement et le classement des animaux en s’efforçant de créer une charte et un standard de race. Elle organise diverses manifestation autour de la chèvre lorraine.


L’Histoire de la Chèvre de Lorraine
par J.J. Marquart et S. Jurjanz

Vers les années 60 apparurent les chevriers en Lorraine, c’est-à-dire des agriculteurs spécialisés n’élevant que des chèvres, dont le revenu principal est basé sur le lait transformé à la ferme et vendu en direct.

Par contre, les installations à la fin des années 60 et début des années 70 se firent souvent avec des chèvres plus productives. La majorité des élevages spécialisés optent pour l’introduction d’Alpines chamoisées ou de Poitevines, accompagnée d’une intensification des conditions d’élevage, ce qui change progressivement le caractère des animaux vers un élevage plus productif mais moins attentif à la valorisation du terroir un peu rude de la Lorraine.

Ensuite il y a aussi introduction de boucs lorrains -comme on les nomme maintenant de plus en plus souvent – dans des troupeaux d’Alpines chamoisées, une autre façon de démultiplier l’effectif. Cependant, ce croisement avec des chèvres alpines est rarement suivi d’une sélection visant à conserver les traits de la chèvre de Lorraine. De même, l’introduction de femelles dans les troupeaux composés surtout de races productives, débouche souvent sur une « alpinisation » des animaux. Ainsi apparaît la nécessité d’accompagner l’engouement heureux pour ces animaux avec une sélection orientée vers un maintien des traits historiques afin d’éviter leur absorption, comme elle s’était déjà produit au début des années 70

En parallèle et dans un premier temps sans lien, un groupe d’étudiants de l’ENSAIA de Nancy, réalise un travail de recensement et de caractérisation des animaux identifiés comme « chèvre de Lorraine » en automne 2006. Neuf éleveurs et 78 animaux sont alors recensés sur le territoire lorrain. Ce premier chiffrage précis depuis des années de « on dits » (car chacun a sa version de la chèvre de Lorraine) montre l’urgence de s’organiser pour sauver ce qui peut encore l’être, au titre du patrimoine naturel autant que du patrimoine culturel. A la restitution de ce projet émerge l’idée de créer une association.

Et 14 membres fondateurs la créent seulement 9 mois plus tard, le 26 novembre 2007 sous le nom d’association des amis de la chèvre de Lorraine. Pour les quelques éleveurs ayant conservé cette chèvre, et pour ceux qui les rejoignent, une nouvelle aventure commence…

(voir le texte intégral et plus d’informations sur le site des amis de la chèvre lorraine)

Et vers quoi s‘orienter dans le futur ?

Le chemin parcouru par l’association après si peu de temps est très encourageant. Maintenant il va falloir pérenniser la mise en commun de la gestion des chèvres afin de ne pas laisser s’essouffler ce départ enthousiaste.

L’échange des reproducteurs se met en place à une plus grande échelle sous l’égide de l’association.

L’objectif est, là aussi, de maintenir la diversité de ce qui a échappé à l’alpinisation. Pour cela, il faut veiller à ne pas perdre la descendance des animaux ayant des origines lorraines. En effet, les chevreaux doivent être dirigés de préférence vers des membres de l’association ayant accepté les règles du jeu.